Cathédrale Notre-Dame de DIE
Le tourisme du Patrimoine historique et culturel
autour des chambres d'hôtes Frédéric MORIN et SALOME à Saillans
Die a été le siège épiscopal de Marcel, évêque de 463 à 510.
Le baptistère qu’il a fait construire est resté en place au Nord de la cathédrale
jusqu’aux guerres de religion ; de nombreux fragments de sculpture carolingienne des IXe et Xe siècles
sont conservés au Musée de Die, alors que le titre de Sainte-Marie de Die n’apparaît qu’en 909.
Le XIe siècle voit la construction du croisillon sud (un clocher ?) en petit appareil régulier
de moellons remployés de monuments romains.
Au milieu du XIIe siècle, on édifia le clocher-porche : au rez-de-chaussée quatre colonnes antiques
supportent une belle voûte d’arrêtes ; quatre réductions de cette voûte couvrent les angles derrière les colonnes.
Une disposition identique est reproduite au premier étage, lui aussi roman.
A l’extérieur, les trois portails sont cantonnés de colonnettes aux chapiteaux historiés,
dont l’offrande d’Abel que va tuer Caïn et le sacrifice d’Abraham.
Des combats allégoriques opposent centauresses, griffons, ondines, crocodiles et hommes.
Un peu plus tard, on construit la vaste nef comptant six travées, dont le mur sud est seul conservé,
avec ses pilastres visibles à l’intérieurs et ses contreforts arrachés à l’extérieur,
couronnés par une arcature au-dessus des fenêtres hautes.
Le voûtement de cette nef fut gothique, comme en témoigne la dédicace de consécration en 1250.
Le portail de la nef offre une sculpture assez rare à l’époque, au-dessus d’un linteau de réemploi,
d’un christ en croix entre la Vierge, saint Jean et deux soldats romains, outre les symboles des évangélistes.
En 1568 et 1588 notamment, les guerres de religion virent la destruction du voûtement et du mur nord
de la nef, de l’abside et du cloître. Peu gracieuse mais tentant d’imiter les dispositions anciennes,
la reconstruction ne permit la reconsécration qu’en 1699.
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